Pourquoi l'assurance-vie reste le contrat préféré des Français ?

Les Français ont souscrit à 38 millions de contrats d’assurance-vie (chiffres de 2020), ce qui représente environ 1.7 milliard d’euros d’encours, traduisant son succès auprès des épargnants. Cela malgré la baisse progressive des rendements des fonds en euros sur lesquels les contrats monosupports sont adossés. En effet, qu’est-ce qui fait le succès inaltérable de ce contrat ?

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Un contrat flexible et répondant à de multiples objectifs

L’assurance-vie répond à de multiples objectifs : capitaliser pour financer un projet, anticiper ses vieux jours, réduire ses impôts, protéger ses proches après son décès, etc. C’est aussi sa flexibilité en termes de durée de détention qui fait son succès auprès des épargnants : pas de durée minimale de conservation requise, c’est-à-dire que le capital investi est disponible à tout moment. Quoi qu’il en soit, ceux qui détiennent leur contrat sur une longue durée peuvent tirer profit de multiples avantages, notamment en termes de fiscalité. Par exemple, pendant la phase de constitution du capital (déduction des primes de versement pour alléger l’IR), au moment de la succession (abattement de 152 000 euros pour les bénéficiaires de l’assurance-vie du souscripteur de plus de 70 ans), etc.

 

La possibilité de diversifier son portefeuille

Les fonds en euros n’étant plus rentables, les assureurs proposent désormais d’autres supports plus dynamiques tels que les produits pierre-papier, ceux issus du marché boursier (SICAV, OPCVM), les trackers, etc. Ce qui permet alors à l’épargnant de redonner un sens à son épargne en soutenant les actifs auxquels ces supports sont adossés. De plus, celui-ci peut tirer profit de tous les avantages de ces produits dont la souscription est accessible à tous, en plus de la possibilité de diversifier son portefeuille.

Vigilance toutefois : si ces supports en unité de compte dégagent de hauts rendements, les risques de perte en capital ne sont pas inexistants, notamment pour ceux qui sont adossés aux produits du marché boursier. En revanche, les supports immobiliers proposent un couple rendement-risque très profitable, notamment les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) et les sociétés civiles immobilières (SCI). Ces produits pierre-papier peuvent être complétés par des organismes de placement collectif immobilier (OPCI) et des sociétés d’investissement immobilier cotées (SIIC ou foncières cotées), toujours à titre de diversification.

Ces actifs sont ensuite rachetés par l’assureur lui-même en cas de sortie, ce qui vous permet de jouir d’une meilleure liquidité que dans le cas d’une souscription en direct.

 

La possibilité de réaliser des montages patrimoniaux

Comme mentionné plus haut, l’assurance-vie peut être transmise à ses proches au moment du décès. Les bénéficiaires sont désignés à l’avance et un montage patrimonial peut même être mis en place afin de planifier l’ordre de priorité en ce qui concerne la jouissance du capital. Ainsi, il est question de mettre en place le démembrement de la clause bénéficiaire, c’est-à-dire que le souscripteur désigne le quasi-usufruitier qui héritera du capital, dans un premier temps, puis les nus-propriétaires, au moment du décès de l’usufruitier, à son tour.

Afin que les nus-propriétaires puissent profiter de ce capital, il est important de signer un contrat disposant de la clause de créance de restitution. Dans le cas échéant, le quasi-usufruitier peut consommer le capital à sa guise et en totalité, sans rien devoir aux nus-propriétaires.

Dans la majorité des cas, le souscripteur désigne son conjoint comme étant le quasi-usufruitier, et ses enfants comme nus-propriétaires. Mais ces bénéficiaires peuvent être d’autres membres de la famille, sachant que les sommes versées dans une assurance-vie ne constituent pas la réserve héréditaire mais plutôt la quotité disponible.

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